Nous avons part à la destinée des autres, nous sommes responsables les uns des autres. Liés indissolublement pour le bien et le mal.

C'est l'ensemble de la vie individuelle que l'on devrait nommer "destin" et non pas ce futur tangible qui, d'une heure sur l'autre, remet tout en question, fait de nous une épave ou un héros.

Nous ne voulons plus d'un destin. Nous voulons une histoire.

"On ne sait pourquoi" est la clef de voûte des systèmes les plus complexes destinés à justifier le monde.

Chaque homme renferme en soi un monde à part, étranger aux lois et aux destinées générales des siècles.

La destination de l'homme sur terre n'est pas le bonheur, mais le perfectionnement.

Si c'est un destin inévitable, pourquoi vouloir l'éviter ?

Qu'est-ce que le troisième millénaire à lui tout seul peut changer à notre destin ?

On ne peut goûter la saveur des jours que si l'on se dérobe à l'obligation d'avoir un destin.

Destins différents et pourtant solidaires des deux partenaires de l'aventure humaine : l'élément maternel représente la nature et l'élément paternel, l'histoire.

Créer, c'est aussi donner une forme à son destin.

Le destin ne cesse de nous rattraper.

La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent.

Où reste le destin, quand cinq mille individus naissent au même endroit et au même moment ?

Le destin n'aime pas qu'on lui force la main.

Les destins exceptionnels n'engendrent pas des hommes, mais de grands morts.

Si la prière ne change pas notre destin, elle change nos sentiments, utilité qui n'est pas moindre.

L'on croit se libérer (et de quoi ?) en écrivant et à écrire, on s'emprisonne. L'on crée des personnages qui nous enchaînent et l'on a peur de revivre leur destinée.

Ce que les hommes appellent communément leur destin, ce ne sont souvent que leurs propres bêtises.

L'homme, quoiqu'on en dise, est le maître de son destin. De ce qu'on lui a donné, il peut toujours faire quelque chose.

Ce qui doit dégoûter de la science, c'est que jamais elle ne nous apprendra ni l'origine du monde, ni le premier principe des êtres, ni leur destination.

"Quand le mal est certain, La plainte ni la peur ne change le destin."

Ce que l'homme a fait de plus grand, il le doit au sentiment douloureux de l'incomplet de sa destinée.

La mémoire la plus profonde est une mémoire de toute notre destinée.

La plus belle part de notre vie remonte au plus lointain passé ; sur ce que nous étions destinés à accomplir et n'avons jamais réalisé.

Les rendez-vous mémorables sont clandestins.

Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.

Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.

Nous ne voulons plus d'un destin. Nous voulons une histoire.

Dans toutes les existences, on note une date où bifurque la destinée, soit vers une catastrophe, soit vers le succès.

Un homme ne trahit pas sa destinée : quand on croit qu'il la trahit, c'est qu'il n'en avait pas !

Le destinataire d'une lettre a toujours un énorme avantage sur l'expéditeur. Il peut la lire et la détruire en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.

A trente ans, tout est joué : oeuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails - chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe - on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait".

La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le coeur des hommes.

La femme n'allaite pas l'enfant, mais la destinée.

On ne peut pas se sentir malheureux si on obéit à son destin.

Toute destinée, si longue et si compliquée soit-elle, compte en réalité un seul moment : celui où l'homme sait une fois pour toutes qui il est.

Ce n'est pas le hasard d'une bataille qui décide qu'on est vainqueur ou battu, mais une obscure prédestination.

On ne veut jamais que son destin.

Dieu a fait de belles promesses à tous mais il a destiné aux combattants une récompense plus grande encore qu'à ceux qui restent dans leurs foyers.

Notre destin n'est vraiment qu'un assemblage d'images folles auquel nous sommes parfois forcés, aussi fous qu'elles, de donner corps.

Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.

Ce que vous obtenez en atteignant votre destination n'est pas aussi important que ce que vous devenez en atteignant cette destination.

L'empreinte d'un homme sur un autre est éternelle, aucun destin n'a traversé le nôtre impunément.

Il ne faut pas trop forcer le destin. L'avenir est moins facile à manoeuvrer que le passé. Il faut attendre tel qu'il est prévu.

Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.

La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même.

La vie est le matériau brut. Nous sommes les artisans. Nous pouvons faire de notre existence quelque chose de magnifique ou d'affreux. Notre destin est entre nos mains.

Si tout homme avait la possibilité d'assassiner clandestinement et à distance, l'humanité disparaîtrait en quelques minutes.