"Le navire sur lequel nous sommes embarqués est désormais la dérive, sans cap, sans destination, sans visibilité, sans boussole, sur une mère houleuse, et qu’il faudrait un sursaut, d’urgence, pour éviter le naufrage". Le dérèglement du monde, 2009.

"On ne peut pas mettre de barbelés en haut d'une montagne". L'OBS, 2018.

"L'une des transformations majeures de ces dernières années est le passage douloureux d'Etats mono-ethniques à des sociétés multiethniques".

"La démographie ressemble à la musique : elle attire beaucoup d’amateurs mais bien peu savent lire une partition."

"Face à la crainte de l’envahissement sous le nombre, qui est une variante faussement objective de la peur de l’autre, le démographe a le devoir d’éclairer ses concitoyens sur les ordres de grandeur des mouvements de population."

"La mer ce n’est pas du solide, c’est du fluide, et tout ce qui est fluide est original" Cité dans l'éditorial de la RDN de janvier 2018.

"Cette superficie est source d'immenses richesses qu'il faut protéger. Ce qui ne l'est pas est pillé, pollué, contesté." "Talk stratégique" du Figaro - Avril 2018

En 2025, parmi les huit milliards d’habitants vivant sur la Terre, "75% devraient s’établir sur une bande littorale de 75 km de large". Historien de la mer, chercheur à l'origine du Programme Océanides.

"La Méditerranée […] est un véritable champ de bataille où Neptune et Pluton se disputent encore l'empire du monde". Vingt-mille lieues sous les mers, 1870.

"N’oublions pas que si la mer représente aujourd’hui l’avenir de la Terre, il n’y aura aucune chance de rattrapage et aucun océan de rechange". Historien de la mer et chercheur à l'origine du Programme Océanides.

"Le premier rôle de la marine nationale est de protéger nos approches maritimes, notre ZEE et les flux qui alimentent notre économie." "Talk stratégique" du Figaro - Avril 2018

« The Mediterraneen is the ocean of the past, the Atlantic is the ocean of the present and the Pacific is the ocean of the future » John HAY, Secrétaire d’Etat des Etats-Unis (1898 – 1905)

"C'est une force qui flotte, 80 bateaux ; qui plonge, dix sous-marins ; qui vole, 200 aéronefs ; et qui marche, les 2500 commandos et fusiliers-marins." "Talk stratégique" du Figaro - Avril 2018

"On assiste à une remilitarisation de la haute mer. Des arsenaux se constituent. Des grandes puissances, comme la Chine ou la Russie, adoptent des postures de contestation stratégique."

"Celui qui commande la mer commande le commerce ; celui qui commande le commerce commande la richesse du monde, et par conséquent le monde lui-même." Vers 1600

"L'activité des hommes se tournera de plus en plus vers l'exploitation des mers que les ambitions des États chercheront à dominer afin d'en contrôler les ressources". Brest, 1969

"La souveraineté maritime, à partir du moment où l’on admet que le XXIe siècle sera le plus maritime de l’histoire, est essentielle partant du principe que les pays qui auront le plus beau jardin maritime seront au rendez-vous de cette maritimisation.

“La France, forte de sa deuxième zone économique exclusive et de ses leaders mondiaux, est naturellement vouée à devenir un champion de l’économie maritime et de la croissance bleue”.

"Le XXIe siècle sera le plus maritime de toute l'histoire de l'humanité".

"Loin d'être une science exacte, la guerre est un drame effrayant et passionné".

"Nos ZEE sont immenses : elles s’étendent sur une surface équivalente aux USA et au Mexique réunis."

"La haute mer est un espace sans piquet ni clôture, où rapidement, les habitudes sont rebaptisées droits historiques et les droits historiques finissent par valoir titre de propriété."

"L’action de l’État en mer est interministérielle par essence."

"Pour protéger de façon homogène et statique notre ZEE (11 millions de km2), il faudrait un maillage de plus de 1 000 bâtiments de combat. Ce n’est bien sûr pas réaliste."

"La ZEE française est quasi équivalente à celle des États-Unis, mais les moyens dont dispose la marine nationale française n’ont rien à voir avec celle de la marine américaine."

"Les larmes de nos souverains ont le goût salé de la mer qu’ils ont ignoré".

"Un temps viendra dans le cours des siècles où l’océan élargira la ceinture du globe pour découvrir à l’homme une terre immense et inconnu. La mer nous révélera de nouveaux mondes, et Thulé ne sera plus la borne de l’univers." Vers -4 avant JC

"Les menaces d’aujourd’hui n’ont pas effacé les menaces d’hier, elles cohabitent et se renforcent mutuellement."

« Je suis persuadé que la seule option du futur numérique est européenne. Réciproquement, la seule option du futur européen est numérique. L’Europe et le numérique sont tous deux des accélérateurs de l’autre ».

"La constellation des satellites OneWeb va changer la vie de milliards d’êtres humains en les connectant au monde de la connaissance. Avec OneWeb, nous serons en mesure de permettre un accès Internet à chaque école dans le monde."

"Les nouveaux réseaux de services numériques deviennent des États et les États traditionnels tendent à devenir des réseaux."

"Il est difficile d'imaginer un conflit sans une dimension virtuelle", secrétaire général de l'OTAN, 2017.

"L'armée de demain est d'abord une machine apprenante". PDG et fondateur de la radio Skyrock.

Napoléon disait : "Un espion bien placé vaut 20 000 combattants". Notre téléphone est le premier et le mieux placé de ces espions. Le champ de bataille est partout : dans chaque capteur, chaque serveur, chaque processeur. PDG et fondateur de la radio Skyrock.

"La guerre numérique n'est pas un moment, elle est permanente. Elle n'est pas un lieu, elle est partout. Elle ne concerne pas que le personnel militaire, elle nous implique tous". PDG et fondateur de la radio Skyrock.

Apparu en 1973 dans un contexte de crise énergétique, le slogan "En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées" a traversé quatre décennies sans se faire oublier et sans être démenti.

"L'Amérique devrait comprendre que sa paix avec l'Iran serait la mère de toutes les paix mais que lui faire la guerre serait la mère de toutes les guerres !" Déclaration du 22 juillet 2018 du président réformateur iranien, Hassan ROHANI.

"L’histoire du monde ne peut se lire sans l’histoire de l’Anatolie et du Moyen-Orient", Juin 2016.

"Les Kurdes sont notre soupape de sécurité.  On apprécie qu'ils se battent pour nous, pour la démocratie, et ces dernières années, contre l'organisation Etat islamique. Soutient-on leur volonté d'indépendance ? Non.

"Les Kurdes n'ont jamais intériorisé la défaite". Propos recueillis dans la Revue des deux Mondes, septembre 2018.

"L'Iran n'a pas tort quand il dit que les Occidentaux ne respectent que la force et sont ingrats à l'égard de l'élève qui fait soudain le choix de se soumettre à leurs règles". Propos recueillis dans la Revue des deux Mondes, septembre 2018.

"Être persan est une chose bien extraordinaire !" Exclamation de la foule qui découvre le héros des Lettres persanes. 3 siècles plus tard, la méconnaissance du monde iranien et les caricatures dont il fait l'objet sont toujours de mise.

"Le conflit millénaire qui oppose chiites et sunnites est devenu un prisme de lecture incontournable des guerres de l'Orient - en Irak, en Syrie et au Liban, mais aussi au Yémen, au Pakistan, en Inde et en Afghanistan".

"Face à l'Iran, les Américains veulent pression et confrontation. Nous voulons pression et négociation." Interview accordée à l'Express en juin 2018.

"On ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n'a pas une action résolue contre le réchauffement climatique".

« Le secteur des technologies de la communication et de l’information produit 50% de plus de gaz à effet de serre que le transport aérien ».

« Ce ne sont pas les gènes qui sont à l’origine de l’altruisme et l’entraide, mais plutôt l’influence du milieu hostile » Interview donnée pour le magazine Alternatives Economiques

"Nous n'héritons pas de la terre, nous la transmettons à nos enfants".

"La protection animale est le marxisme du XXIème siècle". Antispéciste : réconcilier l'humain, l'animal et la nature. 2016 Aymeric CARON compare le sorts des animaux à celui des esclaves.